Oraliser  : battle de contes au CDI

Contexte

 Le conte est par essence destiné à être raconté plutôt que lu. Par manque de temps, on se contente souvent d'étudier puis de faire écrire un conte sur le modèle traditionnel, ou un conte du pourquoi, ou un conte à l'envers. Parfois tout seul, parfois à plusieurs. parfois avec illustrations, parfois même on arrive à publier sur papier ou en version numérique.
L'intérêt de l'oralisation est de rendre le texte vivant et de se confronter au regard des camarades, de respecter l'autre.

Déroulement

 1er trimestre : venue d'une conteuse professionnelle au CDI qui reçoit les élèves en classe entière. L'ambiance est soignée, le CDI réaménagé pour l'occasion, il peut même y avoir un accompagnement musical. L'art de conter exige un peu d emise en scène et un vrai talent de partage ; c'est un one man show qui demande à établir uncertain climat de confiance avec les auditeur. Si certains essaient de se défendre d'adhérer, la magie opère bientôt. Mais cela est plus facile devant des élèves qui sortent tout juste du primaire qu'en fin d'année scolaire. Ils sont encore sans a priori, tous neufs et prêts à plonger dans l'histoire.

Etude des contes en français : schéma actanciel, lectures.
Ecriture des contes, en français, parfois au CDI.

2ème trimestre : 1 ou 2 heures par classe
les contes corrigés sont prêts à être au moins lus en public, au plus joués devant les camarades. A l'image de la conteuse, on reproduit une petite mise en scène, on soigne les gestes qui accompagnent la parole, on distribue les rôles.
Chaque groupe ou chaque élève passe devant le public réuni en demi-cercle; On vote à main levée pour élire les meilleures prestations (sur un même sujet par exemple). Puis on distribue des prix : livres de contes, marque-pages,..
 

Evaluation

- en français, par le professeur à l'écrit.
- à l'oral par les camarades lors de la prestation, selon des critères explicités en cours : respect du shéma narratif, originalité, répartition de la parole au sein du groupe, élocution...